Cet ancien seuil usinier constituait le 1er obstacle aux migrations piscicoles sur le Botoret, depuis l’axe Loire.
N'ayant plus d'usage (ancien bief totalement bouché) et sans enjeu humain lié à son existence, il a été choisi de l'effacer afin de restaurer l'intégrité de la rivière (libre circulation des poissons et des sédiments).
Le chantier a été réalisé d’avril à novembre 2015, selon les phases suivantes :
- Travaux préliminaires de bucheronnage réalisés en régie par l’équipe du SYMISOA
- Démantèlement complet de l’ouvrage (dérasement du seuil et démontage du système de vannage annexe), trie des blocs, pierres et évacuation des matériaux impropres et autres déchets
- Désenvasement/extraction des matériaux graveleux stockés dans la retenue et remise en forme en aval du seuil, terrassement et reprofilage du lit, rétablissement accéléré du profil en long sur une pente d’environ 0.6%,
- Déssouchage en rive droite des arbres pouvant gêner et qui ont été préalablement coupés par l’équipe du SYMISOA
- Reprofilage du talus riverain droit du Botoret (environ 55 m) en déblai/remblai selon une pente comprise entre 3H/2V et 2H/1V;
- Décaissement du foyer de Renouée du Japon (5m²) présent en berge
- Reprofilage du talus riverain rive gauche au droit de l’ouvrage (amont et aval immédiat) en déblai selon des pentes proches de 3H/1V;
- Réalisation d’un empierrement de pied de berge en rive droite sur environ 60 ml, rangé et construit, avec sabot parafouille ;
- Confection de lits de plants et plançons renforcés au moyen de treillis de géotextile biodégradable de coco placés en « boudin, en rive droite en surplomb de l’empierrement de pied de berge (protection de la voierie adjacente);
- Fourniture, transport et mise en œuvre de blocs épars ou sous forme d’épis dans le lit pour diversifier les écoulements et optimiser l’attractivité du milieu aquatique pour la faune piscicole
- Couverture de la partie supérieure du talus riverain droit au moyen de treillis de géotextile biodégradable de coco;
- Plantation en rive droite de jeunes plants à racines nues d’essences indigènes adaptées, en massifs et de manière disséminée en partie supérieure du talus : arbustes, hauteur 60-90 cm, et baliveaux, hauteur 100-150 cm ;
- Ensemencement des surfaces travaillées
Montant des travaux : 68 000€HT (subventionné à hauteur de 80% par l'Agence de l'Eau et la Région Rhône Alpes)
