Cette plante invasive est bien présente sur le bassin versant du Sornin. On recense près de 500 foyers en bord de cours d'eau, pour une surface contaminée de l'ordre de 53 000 m² (chiffres issus du recensement réalisé en interne par E. Fouillet durant le printemps et l'été 2017).
La stratégie de lutte adoptée par le syndicat suit 3 axes :
- préserver au maximum les secteurs sains en favorisant une ripisylve en bon état (entretien et régénération de l'existant OU plantations) : en effet, la renouée s'installe surtout sur des terrains nus ou remaniés
- sensibiliser les riverains et usagers (former les agents des collectivités, les entreprises de terrassement, les riverains...) à la reconnaissance de l'espèce et aux pratiques à adopter pour limiter son expansion
- réaliser des fauches répétées sur des foyers jugés stratégiques car ayant une forte capacité à disséminer l'espèce (les sites concernés se situent au bord du Sornin au stade de St Maurice les Châteauneuf, et le long du Botoret à Chauffailles). L'équipe rivière fauche 9 à 10 fois d'avril à octobre les foyers pour épuiser la plante. Les cannes coupées sont exportées et séchées. Elles peuvent ensuite être broyées ou brûlées. Des plantations pour concurrencer la renouée seront par la suite réalisées sur ces sites avec des plantes qui parviennent à se développer à proximité des foyers.
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| Plants de renouée | Foyer de renouée au stade de St Maurice pendant la fauche | Foyer de renouée au stade de St Maurice après passage de l'équipe |
